lunes, 19 de marzo de 2012

Criaturas

Sonaba una música extrañísima que nos anestesiaba.
Nos encajábamos en una postura imposible tras otra,
desestructurando nuestros cuerpos en uno sólo.
Nos masticábamos, nos escudriñábamos, nos respirábamos.
El tabaco dulce de tus labios.
Las reverberaciones del pecho.
Los ecos de la ciudad dormida.
Nuestra convención teatral de no estarnos amando
pausada pero insaciablemente.
Tu olor a almizcle.
Por todas partes mi tacto.
Nuestra intimidad pactada.
Éramos criaturas.
Critaturas vivas.

Frío

 
 
Sous la lumière en plein
Et dans l'ombre en silence
Si tu cherches un abris inaccessible
Dis toi qu'il n'est pas loin
Et qu'on y brille à ton etoile
A ton étoile

Petite soeur de minuit
Ca m'a manqué tout ça
Quand tu sauvais la face à bien d'autre que moi
Saches que je n'oublie rien
Dés qu'on est face à ton étoile
A ton étoile

Toujours à l'horizon
Des soleils qui s'inclinent
Comme on a pas le choix
Il nous reste le coeur
Tu peux cracher même rire
Et tu le dois à ton étoile
A ton étoile

A Marcos
A la joie
A la beauté de rêve
A la mélancolie
A l'espoir qui nous tiens
A la santé du feu
Et de la flamme
A ton étoile